Pris sur le fondement de l’article 9 l’ordonnance n° 2020-306 du 25 mars 2020, ce décret prévoit la reprise, à la date de son entrée en vigueur, du cours des délais suivants :

1° Les délais de réalisation des mesures d’auto-surveillance prévues à l’article 17 de l’arrêté du 21 juillet 2015 susvisé et de transmission aux services de police de l’eau des données relatives aux installations de collecte et de traitement des eaux usées prévue par l’article 19 de cet arrêté.

Les mesures de pollution réalisées en entrée et en sortie de stations de traitement des eaux usées ainsi que la transmission des données prévue au précédent alinéa se poursuivent selon les modalités habituelles.

Toutefois, en cas d’impossibilité résultant des mesures prises pour limiter la propagation de l’épidémie de covid-19, ces mesures sont réalisées selon les modalités suivantes :

  1. concernant les stations de traitement des eaux usées pour lesquelles au moins cinquante-deux mesures de pollution par an sont requises, ces dernières sont remplacées par les mesures d’autocontrôle réalisées par l’exploitant de la station de traitement des eaux usées et transmises au préfet selon la fréquence définie à l’article 19 de l’arrêté précité ;
  2. concernant les autres stations de traitement des eaux usées, les mesures non réalisées sont reportées après la date de cessation de l’état d’urgence sanitaire déclaré dans les conditions de l’article 4 de la loi du 23 mars 2020 susvisée;

2° Les délais de transmission du programme prévisionnel d’épandage prévus au II de l’article 3 de l’arrêté du 8 janvier 1998 susvisé ;

3° Les délais résultant des arrêtés pris en application de l’article R. 214-44 du code de l’environnement ;

4° Les délais relatifs aux procédures d’élaboration des mesures de police administrative et des arrêtés de prescriptions ou de prescriptions complémentaires mentionnés au 1° de l’article 1er du décret du 1er avril 2020 susvisé ;

5° Les délais relatifs à l’élaboration et à l’application des arrêtés de prescriptions ou de prescriptions complémentaires ayant pour objet la sécurité, la protection de la santé et de la salubrité publique et la préservation de l’environnement pris en application de l’article L. 512-7-5 du code de l’environnement ;

6° Les délais relatifs à l’élaboration et à l’application des arrêtés de prescriptions pris en application de l’article L. 557-56 du code de l’environnement.

7° Les délais relatifs à l’élaboration et à l’application des actes pris en application de l’article L. 522-15 du code de l’environnement ;

8° Les délais relatifs à l’élaboration et à l’application des actes pris en application des articles R. 214-117R. 214-119R. 214-126 et R. 214-127 du code de l’environnement ainsi que des articles R. 521-44R. 521-45 du code de l’énergie, en tant qu’ils portent sur la sécurité ou la sûreté des ouvrages hydrauliques ;

9° Les délais relatifs aux mécanismes de valorisation et de rémunération des effacements mentionnés aux articles L. 271-2 à L. 271-4 du code de l’énergie ainsi que l’ensemble des délais fixés en application de ces articles ;

10° Les délais relatifs aux mécanismes de capacité prévus aux articles L. 335-1 à L. 335-7 du code de l’énergie ainsi que l’ensemble des délais fixés en application de ces articles ;

11° Les délais relatifs aux mécanismes d’ajustement, de responsabilité d’équilibre et de réserves prévus aux articles L. 321-9 à L. 321-17 du code de l’énergie ainsi que l’ensemble des délais fixés en application de ces articles ;

12° Les délais relatifs au mécanisme d’interruptibilité prévu à l’article L. 321-19 du code de l’énergie ainsi que l’ensemble des délais fixés en application de cet article ;

13° Les délais relatifs à l’accès régulé à l’électricité nucléaire historique prévus aux articles L. 336-1 à L. 336-10 ainsi qu’aux articles R. 336-5R. 336-8R. 336-9R. 336-12R. 336-19R. 336-25R. 336-26R. 336-27R. 336-37 et D. 336-41 du code de l’énergie ;

14° Les délais dont dispose la Commission de régulation de l’énergie pour rendre un avis au titre de la section 2 du chapitre I du titre Ier du livre III de la partie réglementaire du code de l’énergie ;

15° Les délais relatifs à la déclaration prévue au II de l’article 4 du décret n° 2018-885 du 12 octobre 2018 susvisé ;

16° Les délais des travaux exécutés en application de l’article R. 521-41 du code de l’énergie, en tant qu’ils portent sur l’exécution du règlement d’eau prévu à l’article L. 521-2 du même code, des prélèvements, des vidanges de plans d’eau, des actions d’entretien de cours d’eau, des dragages et des mesures d’évitement, de réduction et de compensation et qu’ils assurent la préservation de l’environnement ainsi que les délais liés aux arrêtés pris en application de l’article R. 521-42 du code de l’énergie ;

17° Les délais relatifs à la transmission des informations aux gestionnaires de réseaux de transport en application de l’article L. 431-3 du code de l’énergie.

Ce décret prévoit également la reprise, sept jours à compter de sa publication, du cours des délais de procédure suivants :

1° La procédure d’adoption, sur le fondement des dispositions de l’article L. 411-2 du code de l’environnement, de l’arrêté relatif à la mise en place à titre expérimental de mesures d’effarouchement de l’ours brun dans les Pyrénées pour prévenir les dommages aux troupeaux ;

2° La procédure d’adoption, sur le fondement des dispositions de l’article L. 411-2 du code de l’environnement, de l’arrêté de dérogation à la protection des bouquetins en cœur de massif du Bargy ;

3° La procédure d’adoption, sur le fondement des dispositions des articles L. 411-5 et L. 411-6 et R. 411-31 à R. 411-37 du code de l’environnement :

– de l’arrêté relatif à la prévention de l’introduction et de la propagation des espèces animales exotiques envahissantes sur le territoire de La Réunion et à l’interdiction de toutes activités portant sur des spécimens vivants ;

– des arrêtés relatifs à la prévention de l’introduction et de la propagation des espèces animales et végétales exotiques envahissantes sur le territoire de la Guyane ;

– des arrêtés relatifs à la prévention de l’introduction et de la propagation des espèces animales et végétales sur le territoire de Mayotte ;

4° La procédure de création, sur le fondement des dispositions des articles L. 123-19-1 et suivants, L. 332-1 à L. 332-7, L. 332-9 à L. 332-14, L .640-1, R. 332-1, R. 332-9 à R. 332-29 et R. 643-1 à R. 643-3 du code de l’environnement, de la réserve naturelle nationale de l’archipel des Glorieuses, sur l’archipel des Glorieuses ;

5° La procédure d’adoption, sur le fondement des dispositions des articles L. 411-1 et L. 411-2R. 411-15 et suivants, et R. 415-1 du code de l’environnement, de l’arrêté de protection d’habitat naturel du Mont-Blanc ;

6° La procédure de consultation du public préalable à l’édiction, sur le fondement des articles L. 424-2 et R. 424-1 et suivants du code de l’environnement, des arrêtés préfectoraux fixant les dates d’ouverture et fermeture de la chasse ;

7° La procédure de consultation du public préalable à l’édiction, sur le fondement des articles L. 425-8R. 425-1-1 et R. 425-2 du code de l’environnement, des arrêtés préfectoraux arrêtant le prélèvement minimum et maximum de grand gibier ;

8° La procédure d’adoption, sur le fondement des articles R. 211-66 à R. 211-70 du code de l’environnement, des arrêtés pris pour faire face à une menace ou aux conséquences d’accidents, de sécheresse, d’inondations ou à un risque de pénurie, ainsi que des arrêtés relatifs aux zones d’alerte et aux mesures à coordonner à l’échelle du bassin versant ;

9° La procédure d’enquête publique relative aux demandes de permis de construire et d’autorisation environnementale pour l’exploitation de l’établissement de transformation de pommes de terre destiné à la production de produits finis surgelés, au sein du Grand port maritime de Dunkerque, sur le fondement des articles L. 421-1 et suivants du code de l’urbanisme et du 2° de l’article L. 181-1 du code de l’environnement ;

10° La procédure relative à la demande d’autorisation environnementale déposée par l’entreprise IMERYS TALC LUZENAC pour une carrière de talc dans l’Ariège, sur le fondement du 2° de l’article L. 181-1 du code de l’environnement ;

11° La procédure relative à la demande d’autorisation environnementale déposée par le SYVADE relative au projet d’extension d’une installation de stockages de déchets non dangereux, sur le fondement du 2° de l’article L. 181-1 du code de l’environnement ;

12° Pour le projet de mise à 2 × 2 voies de la Route Centre-Europe Atlantique (RN 79) entre Sazeret (03) et Digoin (71), la procédure d’enquête publique relative à la demande d’autorisation environnementale menée en application des articles L. 181-9 à L. 181-11 du code de l’environnement, présentée par la société ALIAE, et la procédure d’enquête publique préalable à l’autorisation de modifier les conditions d’exploitation de la carrière de sables et graviers située au lieudit « Les Proux » sur le territoire de la commune de Toulon sur Allier, présentée par la SAS CARRIERES VIALLET ;

13° La procédure d’enquête publique relative à la modification de la déclaration d’utilité publique de la ligne 18 Est du réseau de transport public du Grand Paris Express ;

14° S’agissant de la centrale électrique de Larivot, en Guyane, la procédure d’enquête publique relative à la demande d’autorisation environnementale pour l’ensemble du projet, à la déclaration de projet pour la centrale électrique et aux demandes de déclaration d’utilité publique et d’autorisation d’exploiter pour la canalisation de transport d’hydrocarbures ;

15° La procédure d’enquête publique relative au permis de construire un centre hospitalier universitaire à Caen ;

16° La procédure de participation du public préalable à l’ordonnance prévue au I de l’article 125 de la loi du 10 février 2020 susvisée ;

17° La procédure de participation du public préalable à l’édiction des mesures réglementaires prévues au III de l’article L. 541-15-10 du code de l’environnement.