Le nombre de candidats qui s’affronteront lors du scrutin présidentiel des 10 et 24 avril prochains est désormais officiel, ils seront douze. Comme indiqué par la voix de son Président, Laurent Fabius, le Conseil constitutionnel a, ce jour, fixé la liste des candidats autorisés à se présenter au 1er tour.

 

Douze candidats seront donc sur la liste de départ, exactement comme en 2007, c’est un de plus qu’en 2017 et deux de plus qu’en 2012, douze candidats qui sont parvenus à obtenir les précieux sésames que constituent les 500 parrainages d’élus : Nathalie Arthaud (Lutte Ouvrière), Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France), Anne Hidalgo (PS), Yannick Jadot (EELV), Jean Lassalle (Résistons), Marine Le Pen (RN), Emmanuel Macron (La République en marche), Jean-Luc Mélenchon (La France insoumise), Valérie Pécresse (LR), Philippe Poutou (NPA), Fabien Roussel (PCF) et Eric Zemmour (Reconquête).

 

Après les débats récurrents de ces dernières semaines sur les difficultés rencontrées par certains candidats dans la recherche des parrainages, force est finalement de constater que les principaux courants de pensée seront représentés lors du prochain scrutin présidentiel.

 

Alors que Philippe Poutou s’est révélé être le tout dernier candidat à obtenir les fameux 500 parrainages, tel que relevé au dernier pointage du Conseil constitutionnel, le 3 mars dernier, la marche à franchir s’est avérée trop haute, notamment, pour Christiane Taubira et François Asselineau avec respectivement 274 et 293 parrains, tous les autres prétendants étant très loin du seuil juridiquement requis.

 

Mais, l’on ne pourra que constater que le nombre d’élus ayant donné leur signature est en forte baisse. Avec un total de 13 427 parrains recensés et validés par le Conseil constitutionnel, le nombre de parrains affiche une baisse sensible de 6 % par rapport au dernier scrutin de 2017. C’est donc moins d’un élu sur trois en capacité de le faire qui a décidé de parrainer un candidat pour l’élection présidentielle…sans doute faut-il y voir un signe appelant une opportune réforme du système. Une certitude toutefois, ladite réforme, si réforme il y a, devra être engagée rapidement dans la perspective du scrutin présidentiel qui suivra celui de 2022…sauf à revivre en 2027 les mêmes polémiques que celles qui viennent d’avoir lieu !